En début de soirée mix avec June (Retour du Boogie)et Jef Da Whigga.
On pourrait dire que Jonaz est absolument punk n rap. Hurlant d'une voie de tête des rhétoriques sur le monde moderne avec une énergie débridée, il déclame une poésie absurde et chargée d'autodérision. Sa poésie à la fois iconoclaste, insouciante et humble alterne entre prise de position, délits verbaux et expériences sonores. Furieusement humoristico trash, il épingle l'homophobie dans le rap, l'égo démesuré des stars, le monopole du bon goût des majors et les people. Ses productions sonores singulières révèlent un passé musical entre punk, rock et rap. Cuisinier musical, les sons urbains se mêlent à la guitare et à la basse pour former une fusion alternative percutante et métaphorique. C'est l'agitation lorsque le phénomène Jonaz entre en scène, seul, micro filaire dans la main droite et lumières sobre... Un phénomène scénique inédit.
Influencé par le chanteur jazz John Hendricks et par divers MCs, le californien Busdriver est présent dans l'underground depuis la fin des années 80, il fait alors partie du crew 4/29 et sort son 1er album à l'age de 13 ans. La véritable force de ce MC charismatique se trouve dans son flow tout simplement ahurissant, combinant des éléments du jazz vocal et du style parlé avec une virtuosité hors norme, au service de lyrics pleins d'esprits et d'associations incisives. Ses deux précédents albums ( "Fear of a black tangent" Big Dada/ Ninjatune & "Road kill overcoat" Epitaph ) proposent une étonnante palette de compositions, lui permettant de continuer d'imposer dans le monde, son style si unique